Togo
Toujours difficile au secteur agricole togolais, qui emploie plus de 60% de la population active, et contribue à 40% au PIB (Produit Intérieur Brut), d’accéder au crédit bancaire. En cause, l’insuffisance des garanties, la situation précaire des paysans, et la gestion peu professionnelle du secteur. De quoi amener les autorités togolaises, à mobiliser les institutions financières, pour un meilleur accompagnement du secteur.
Au Togo, le secteur agricole représente un moteur, sinon le premier moteur de croissance, pour une contribution estimée aujourd’hui à plus de 40% au PIB, et emploie plus de 60% de la population active.
Mieux, ce secteur à fort potentiel, qui contribue à assurer l’autosuffisance alimentaire, peine malheureusement à accéder au financement bancaire, en raison de la faiblesse des garanties, et de la gestion peu professionnelle du secteur.
Selon la BCEAO (Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest), le secteur agricole, malgré sa forte contribution au développement des pays, ne bénéficie que de 2% des financements des Banques.
Et malgré ce faible accompagnement financier, les activités bancaires et celles des microfinances, n’ont cessé de croître.
Pour remédier à ce faible intérêt, qui plombe le développement du secteur agricole, une campagne de mobilisation des institutions financières, est depuis quelques années engagées par le gouvernement, avec à la clé, plusieurs initiatives, dont entre autres le MIFA et le Fonds National des Finance Inclusive (FNFI)
En effet, l’octroi de crédit, est basé sur des critères, tels que la situation financière de l’emprunteur, son niveau d’endettement, la rentabilité de son activité, etc. Bref, des éléments qui emmènent à une gestion formelle et professionnelle des activités.
Des informations et des compétences, que le paysan togolais ne peut souvent justifier, puisque ne bénéficiant pas de statut de travailleur.
De même, de nombreuses banques, sont confrontées à une insuffisance de ressources, sur une longue durée, ce qui du coup, limite les possibilités d’octroi de crédits.
Un ensemble de difficultés donc, qui constituent un frein au développement du financement des entreprises agricoles, et donc, à la promotion de secteur agricole.
Pour remédier à ces difficultés, le Togo compte depuis quelques sur certains partenaires financiers dont la Banque Mondiale, la BAD (Banque Africaine de Développement) qui accompagne le pays, dans les projets d’implantation d’agropoles, qui prend en compte, la formation, le financement, et la valorisation du secteur agricole.
