Togo
Cinq individus étaient devant
les juridictions togolaises pour répondre de leurs actes. Et pour cause, ils se
sont rendus coupables de la décapitation d’un bossu pour vendre sa bosse.
La recherche du gain facile peut conduire à des crimes les plus odieux. Et c'est le cas de cinq (5) amis de fortune, appelés à passer des décennies en prison.
L’histoire remonte depuis
2016, où le nommé Nassandja, vivant à
Ogaro dans la Préfecture de Kpendjal dans le nord du Togo, est porté disparu et ne fit jamais son
retour dans le monde des vivants. Après quelques jours de vaines recherches, l’affaire
sera portée devant la Brigade Territoriale de la gendarmerie de Korbongou, qui ouvrit
aussitôt les enquêtes.
Ces enquêtes, vont dans un
premier temps conduire à l’interpellation de trois (3) suspects qui seront relâchés
pour insuffisance de preuves. Alors que se poursuivaient les enquêtes, les
Forces de l’Ordre, seront informées de la découverte d’un sac contenant un
corps en putréfaction avec certains organes amputés.
Des vérifications, il se
révèle que le corps mutilé, n’est autre que celui du malheureux bossu,
Nassandja, qui avait disparu quelques semaines plutôt. Sauf jusque-là, les
auteurs de ce crime ne sont pas encore identifiés.
Le
jour où tout a basculé
En effet, le pot aux roses
sera découvert, quand l’un des complices rongé par le remord, va être surpris en
train de se lamenter. Les informations soutirées à son niveau, vont conduire à
l’interpellation de quatre (04) autres complices portant le nombre à cinq (5).
Des aveux de ces derniers, ils ont ôté la vie du Sieur Nassandja, pour s’emparer
de sa bosse afin de la vendre à un individu de nationalité ghanéenne, qui proposait
une forte somme. Sauf qu’après le crime, les malfaiteurs ne vont plus retrouver leur client.
Face à la situation, l'idée leur vient alors de se rendre au Bénin pour revendre la bosse à un charlatan. Malheureusement pour eux, ce dernier va
décliner l’offre, sous prétexte qu’elle ne répondait pas à ses critères.
Solidaires dans le crime, les
assassins vont se débarrasser du corps décapité dans une brousse avant de
rentrer au pays.
Devant les juridictions, ils sont accusés d’assassinat, complicité d’assassinat et trafic d’organe humain et complicité de trafic d’organe humain et de groupement de malfaiteurs. Ils ont écopé d'une peine de prison allant de 20 à 45 ans, selon leurs implications.
Caleb AKPONOU
Revueinfo.tg
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