Togo : Ce que risquent les propriétaires des animaux errants

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Bien qu’interdite, la divagation des animaux domestiques sur les voies publiques se poursuit de plus belle. Que ce soit à Lomé ou dans les autres villes du pays, le constat reste le même, et il n’est pas étonnant de voir les animaux errants, côtoyer les hommes en pleine agglomération. Quelles sont alors les sanctions prévues par la loi ?

 

La protection de l’environnement et du cadre de vie de la population, passe également par la bonne gestion des animaux domestiques.  S’inscrivant dans cette logique, il est formellement interdit au Togo, la divagation des animaux domestiques en agglomération et l’errance de tout animal sur la voie publique.

 

Nonobstant cette disposition traduite dans les lois du pays par l’arrêté n°125/87/INT du 29 octobre 1987, le phénomène semble se poursuivre, avec son lot d’insalubrités publiques et d’accidents. Que ce soit à Lomé ou dans les villes secondaire du pays, il n’est pas étonnant, de voir les animaux domestiques circuler en pleine rue au point même de ravir la vedette aux véhicules prioritaires. 

 

Si face à l’ampleur de la situation, des initiatives sont prises de part et d’autre pour endiguer le phénomène, en l’absence d’un véritable soutien et moyens, le défi persiste. D’où la nécessité pour les autorités compétentes, de renforcer la sensibilisation et de durcir les sanctions.

 

Que risquent alors les propriétaires des animaux errants ?

 

En effet, conformément à l’article 7, du décret n°125/INT du 29 octobre 1987 relatif à la salubrité, à la propreté et à la divagation des animaux domestiques et autres en agglomération, tout animal errant sur la voie publique sera capturé et mis à la fourrière.

 

« L’animal mis en fourrière devra en être retiré dans un délai de 8 jours, moyennant paiement d’une amende qui varie entre 1000 FCFA à 2000. Passé ce délai, il sera vendu aux enchères publiques au profit de la commune ou de la préfecture intéressée », poursuit l’article.

 

Dans la même logique précise l’article 8 du décret, les frais de gardiennage et de nourriture à la fourrière seront supportés par le propriétaire en plus de l’amende prévue à l’article 7 et devront être acquittés avant le retrait de la bête.

 

C'est donc le lieu d’appeler au sens de responsabilité de la population, pour relever les défis qui s'imposent en terme de développement  et de protection de l'environnement. 

 

 Revueinfo.tg


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