Togo
Le nouveau Bureau politique du Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD) a un an. Face à la presse dimanche 12 octobre 2025 au siège du parti à Lomé, le président Jonas Komlan Siliadin revient sur le bilan de ces douze (12) premiers mois. Aussi aborde-t-il les actualités phares du pays, notamment la constitution du nouveau gouvernement et surtout, l’élection prochaine des maires et de leurs adjoints.
« Nous avons réussi à convaincre les militants et
à repositionner le parti sur le champ institutionnel. Nous avons pris part aux
différentes élections avec un peu moins de bonne fortune aux sénatoriales et 16
élus pour les municipales. Actuellement, nous sommes en train de nous préparer
pour les élections des exécutifs communaux… Nous pouvons nous réjouir d’avoir
redonné la flamme à nos militants », a-t-il mentionné.
Qu’en
sera-t-il des 12 prochains mois ?
Là, le bureau politique entend poursuivre le
travail pour la remobilisation de la base et surtout appuyer ses élus locaux à
bien tenir leur rôle dans les conseils municipaux. Il sera aussi question de
leur rappeler constamment le rôle pour lequel ils ont été élus.
Parallèlement, le parti entend compléter son
dispositif national dès la fin du premier trimestre 2026, pour poursuivre la
remobilisation en vue des prochaines échéances électorales.
Si le parti n’a eu aucun élu au Sénat, il s’en
félicite tout de même de l’expérience.
« Cela nous a permis de trouver des leviers
d’amélioration et de renforcement de notre appareil électoral. C’est ce qui
nous a permis de nous préparer pour les municipales », a expliqué le président
national.
Une
vision de la concorde et de la paix
C’est notamment le souci du bureau politique face
à la situation sociopolitique qui prévaut au Togo.
« Sans la paix et la concorde nationale, nous ne
pouvons pas bâtir notre pays. Nous appelons les premières autorités du pays à
multiplier des gestes d’apaisement et à faire en sorte que le problème de la
vie chère puisse trouver une solution. Il faut qu’elle apaise les cœurs pour
que nous nous retrouvions pour trouver des solutions aux problèmes qui
resteront », a invité M. Siliadin.
Aussi invite-t-il à libérer les détenus et à
ouvrir une séquence de dialogue avec toutes les parties prenantes pour rentrer
dans l’apaisement devant permettre de construire le pays.
Revenant sur le premier gouvernement de la Vᵉ
République, M. Siliadin trouve qu’il relève des prérogatives du président du
Conseil.
« Il a exercé ces prérogatives de la manière dont
il estimait que c’était la bonne, surtout qu’il n’y a aucune prescription. Nous
prenons acte », a-t-il mentionné. Cependant trouve-t-il que, le contexte politique
qui prévaut aurait voulu qu’on voie des signaux forts d’un gouvernement de
rupture.
Caleb
Akponou
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