Processus électoral apaisé : ministère et chefferie s’accordent

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 La tournée nationale d’échanges du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie coutumière est à l’étape de la région maritime. Vendredi 20 janvier 2025 à Tsévié, les travaux ouverts au nom du ministre par Taïrou Bagbiegue, gouverneur de la région maritime, ont permis de poser les jalons d’un processus électoral apaisé. Au-delà d’échanger avec la chefferie sur les meilleures pratiques de gestion de l’institution.

Dans le but de promouvoir des élections apaisées, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie coutumière a entamé le 16 juin 2025 dans la région des Savanes une tournée d’échanges avec la chefferie traditionnelle.


Se situant dans le cadre des consultations permanentes du ministre avec les acteurs en général et la chefferie traditionnelle en particulier, l’étape de la région maritime se veut particulière.


Marquant l’apothéose de cette tournée nationale, la rencontre placée sous le haut patronage du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a permis d’aborder toutes les questions relatives à la chefferie et son rôle pour un processus électoral apaisé.


Pour Taïrou Bagbiegue, gouverneur de la région maritime et représentant du ministre de l’Administration territoriale, ce projet est formulé suite au changement intervenu dans la dénomination du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la chefferie coutumière.


Aussi s’inscrit-il en droite ligne de la vision du ministre, sous l’impulsion du Président du Conseil, d’insuffler une nouvelle dynamique dans l’organisation et la gestion apaisée de la chefferie traditionnelle.


« Le changement de la dénomination du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie coutumière constitue la ferme volonté du président du Conseil dans sa vision de faire du Togo un pays moderne avec comme priorité fondamentale de promouvoir la gouvernance locale et de poser les jalons de la considération et de la valorisation de la chefferie traditionnelle », a-t-il mentionné.


Pour ce faire, trois (3) panels à savoir : « Contributions du conseil national, des conseils régionaux et préfectoraux à une meilleure gestion de la chefferie traditionnelle et à un processus électoral apaisé », « Les rapports entre les conseils de la chefferie traditionnelle et les autorités locales », et « La chefferie traditionnelle dans la 5ᵉ République » ont meublé les activités. Les échanges intervenus au cours de ces panels ont permis d’orienter et de recueillir les suggestions de la chefferie traditionnelle pour consolider la paix, le vivre-ensemble et promouvoir une élection apaisée.


Pour Gadewa Mawuna, préfet de la région maritime, la présence des acteurs à Tsévié dénote d’une ferme volonté des autorités togolaises de construire un Togo où règnent la cohésion sociale et le vivre-ensemble.


Mieux, s’inscrit-il en droite ligne de la vision des autorités togolaises de renforcer la démocratie à travers des élections apaisées.


Qu’en est-il du rôle de la chefferie traditionnelle ?


Selon Togbui Dzidzoli, chef canton d’Aflao-Gagli, la chefferie traditionnelle a un important rôle à jouer dans la cohésion sociale et dans le déroulement des élections apaisées.


« La chefferie traditionnelle a un rôle crucial au niveau de la population. Elle est tenue de veiller à l’harmonie et à la paix, avant, pendant et après les élections », a-t-il mentionné.


Caleb AKPONOU


    Revueinfo.tg

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