Assemblée nationale : Ce qui caractérise le projet de loi de finances exercice 2026

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Le projet de loi de finances exercice 2026 est en étude à l’Assemblée nationale. Le lundi 24 novembre 2025, les travaux ont été officiellement ouverts par Komi Sélom Klassou, président de l’Assemblée nationale.

Les travaux ouverts en présence de Georges Essowè Barcola, ministre des Finances et du Budget, permettront de présenter à la commission de budget de l’Assemblée nationale le projet de loi de finances exercice 2026, d’échanger autour puis de le voter.


Pour le ministre des Finances et du Budget, le projet de loi de finances exercice 2026 soumis à l’Assemblée nationale se caractérise par trois (3) choses.


« La première est que le gouvernement a pris en compte la nécessité de mobiliser davantage les ressources internes. Ainsi le projet consacre une bonne part aux ressources internes. La deuxième, c’est la rationalisation des dépenses de l’État. La troisième, c’est que vous aurez à étudier un budget de transition car ce budget prend en compte l’achèvement des projets contenus dans la feuille de route », a précisé M. Barcola avant d’ajouter que le premier trimestre 2026 sera dédié à l’achèvement des projets de la feuille de route gouvernementale.


Pour Komi Sélom Klassou, président de l’Assemblée nationale, il ne sera pas question, à travers ces travaux d’étude en commission, de juste voter des chiffres. Mais plutôt de faire en sorte que le budget réponde aux aspirations des citoyens, soutienne efficacement le développement économique et communautaire du pays.


« L’examen du projet de loi de finances gestion 2026 n’est pas qu’un simple exercice budgétaire dont l’objectif serait de voter des chiffres. Il est l’expression concrète de la vision d’un Togo résilient, solidaire et tourné vers l’avenir », a-t-il mentionné.


Selon Mawussi Djossou Semodji, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, un travail minutieux sera fait par les élus du peuple pour que ce budget réponde aux aspirations de développement.


Par ailleurs, il n’a pas manqué de revenir sur quelques signes positifs du budget. Le premier est la hausse de 14 % que consacre ce budget à son adoption au Conseil des ministres. Autre signe positif, c'est l’importante part, soit 49 %, consacrée aux secteurs sociaux, notamment : l’éducation, la santé, l’accès à l’eau et à l’assainissement, etc. L’investissement dans les secteurs à fort potentiel de développement constitue également un signal fort.




 

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