La désignation de certains
sénateurs par le Chef de l’exécutif
Faure Gnassingbé n’est du goût de l’Alliance Nationale pour le Changement
(ANC). Le parti par un communiqué mercredi 18 décembre 2024, exprime son
indignation et appelle à de profondes réformes pour garantir l’équité.
Selon l’ANC, la désignation
de certains sénateurs est une procédure non républicaine, qui à la fois,
constitue une atteinte grave aux principes démocratiques et n’assure guère l’équilibre
des institutions qui devraient garantir un véritable Etat de droit.
« Elle renforce la
mainmise du pouvoir exécutif sur les institutions censées être représentatives
et indépendantes, au détriment de l’équité et de la transparence nécessaires à
l’exercice d’un mandat parlementaire. Elle aggrave l’iniquité de la
représentation des populations au parlement », a fait remarquer Jean
Pierre Fabre, Président national de l’ANC.
Pour Mr Fabre, le Senat tel
que prévu par la constitution devrait répondre à des critères clairs, objectifs
et inclusifs, ce qui n’est pas cas.
Ainsi fait-il remarquer qu’en
désignant des sénateurs, cette procédure ouvre la voie à une
instrumentalisation politique et à une exclusion systématique de courants de
pensées indépendantes ou d’opposition.
« En somme, il revient
au RPT/UNIR de désigner seul, 20 sénateurs non élus, après avoir seul ou
presque, élu les 41 autres sénateurs à travers les élus locaux », fait
remarquer le parti, qui dit avoir déjà saisi le ministre de l’administration
territoriale sur cette composition hybride du Sénat.
Réaffirmant son opposition à
cette désignation, le parti invite le régime au pouvoir au respect du principe
de la démocratie, en établissant, un cadre consensuel pour la désignation des
sénateurs qui repose sur de profondes réformes électorales
garantissant l’équité et la transparence.
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