La révision de la liste électorale
a débuté lundi 07 avril 2025 dans la zone 1 notamment le Grand Lomé et la région
maritime. Et pour vérifier l’effectivité de l’activité sur le terrain, le
journaliste Albert Agbeko, Directeur de publication du site d’information « Togo
scoop » qui était à mardi à l’École primaire catholique Saint Jean de
Tsévié, sera pris pour cible par un agent des forces de l’ordre.
Obligeant dans un premier temps,
le journaliste à supprimer les clichés devant lui servir pour son travail, le journaliste sera ensuite conduit au Commissariat de Tsévié avant
d’être relâché.
Face à cette situation qui s’apparente
à une entorse à la liberté de la presse, la réaction du SYNJIT ne s’est pas
fait attendre.
Ainsi appelle-t-il à travers
un communiqué, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) à
prendre les dispositions visant à protéger les journalistes dans l’exercice de
leur travail.
Selon l’article 22 de la loi
organique N° 2018- 029 du 10 décembre 2018 relative à la HAAC, la HAAC a pour mission
de garantir et d’assurer la liberté et la « protection » de la presse
et des autres moyens de communication de masse dans le respect des principes
énoncés à l’article 3.
L’article 24 de la loi N°
2020-001 du 07 janvier 2020 relative au Code de la Presse et de la
Communication en République Togolaise stipule pour sa part : «
le journaliste exerce son métier en toute indépendance et en toute
responsabilité. Il a le droit d’accéder librement à toutes les sources
d’informations et d’investiguer sans obstructions sur tous les faits d’intérêt
public, sous réserve du respect du « secret défense », du « secret de l’enquête
et de l’instruction » et de la règlementation applicable. Il peut obtenir
toutes les accréditations nécessaires sur présentation de la carte de presse ».
Et conformément à cette
disposition, il ressort donc qu’en détenant sa carte de presse et à la
recherche de l’information, le journaliste ne saurait subir cette mésaventure.
C’est donc pour éviter ces
événements peu reluisant et permettre à toutes les parties prenantes de
pleinement jouer leur partition, que la HAAC mettait des badges à disposition
des professionnels de médias pour la couverture médiatique.
Aussi initiait-elle des
ateliers de formation entre les forces de l’ordre et les journalistes, avant le
début des révisions électorales, ce qui ne fut pas le cas pour celles-ci. Et
face à la situation, le SYNJIT invite donc l’autorité de régulation à prendre ses
responsabilités. Idem pour les autres acteurs intervenant dans le processus
électoral notamment la CENI, les Forces de L’ordre et la population.
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