Contrôle du trafic aérien sous-régional : Lomé joue sa carte

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Le contrôle du trafic aérien dans la sous-région ouest-africaine impose l’innovation et la modernisation des infrastructures aéroportuaires. Et dans cette bataille qui conférera le statut enviable et stratégique de « hub sous-régional », Lomé joue sa carte et mise sur ses atouts.

 

Avec objectif de devenir un hub logistique dans la sous-région ouest-africaine, Lomé croit en ses chances et se donne depuis plus d’une décennie, les moyens pour être à la hauteur de ce challenge.

 

Porté par cette vision, le Togo a entrepris depuis 2012 la modernisation de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema de Lomé (AIGE), avec un investissement cumulant selon les estimations à plus de 150 milliards FCFA sur la décennie.

 

Des chantiers en cours

 

Pour se donner une place dans ce trafic aérien âprement disputé, Lomé n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Sur le terrain, l’on assiste à l’ouverture de nouveaux chantiers. Ils vont de l’aménagement du parking avion, en passant par l’agrandissement du terminal et la modernisation des installations techniques.

 

 « Ces travaux consistent en la construction de deux parkings gros-porteurs, en l’extension côté sud de l’aéroport et le réaménagement des boutiques à l’intérieur de l’aérogare. En ce qui concerne les deux parkings gros porteurs, on est à 99,99  % de la fin des travaux. Et pour l’extension côté sud, l’entreprise en charge de l’ouvrage est en train de faire les fouilles et, bientôt, elle va commencer le travail de la fondation pour la construction du bâtiment », a expliqué Michel Tchangani, Directeur général adjoint de la société aéroportuaire de Lomé Tokoin (SALT).

 

Autres atouts de Lomé

 

Au-delà de l’extension et de la modernisation de ses infrastructures, Lomé peut également compter sur deux grands transporteurs régionaux qui, tous deux, ont fait son choix comme hub. Il s’agit du major Ethiopian Airlines, dont l’envergure n’est plus à démontrer, et de la compagnie Asky, qui y a aussi son siège.

 

Aussi, Lomé peut compter sur un certain nombre d’avantages et de mesures fiscaux, mis en place pour attirer des investisseurs.

 

Autre atout et pas des moindres, restent les sièges des institutions régionales de premier plan qu’abrite la capitale togolaise. On citera entre autres les sièges de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), du groupe bancaire panafricain Ecobank, de la Banque d’investissement de la CEDEAO (BIDC) et d’Oragroup.

 

Rappelons qu’en 2024, l’Aéroport International Gnassingbé-Eyadema de Lomé (AIGE), considéré comme l’un des plus attractifs de la sous-région, a atteint un trafic passager de 1 506 946 voyageurs.

 

Caleb AKPONOU


Revueinfo.tg

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