Accusé de faire le sale boulot des Etats Unis, le Ghana est de plus en plus controversé. Le pays qui a conclu un accord avec Washington pour accueillir des migrants expulsés du pays de l'Oncle Sam, ne cesse d’essuyer des critiques.
Depuis début septembre 2025, quatorze (14) personnes en situation irrégulière ont été transférées des États-Unis vers le Ghana. De ces expulsés, onze (11) ressortissants ouest-africains, qui estiment avoir été illégalement retenus par l’armée ghanéenne, ont déposé une plainte contre le pays.Dénonçant la procédure d’expulsion qu’ils qualifient d’illégale, cette affaire est mise en exergue par les organisations non gouvernementales et des avocats qui pointent le Ghana de jouer le jeu des États-Unis.
Des onze (11) migrants expulsés des États-Unis,
l’on note quatre (4) Nigérians, trois (3) Togolais, deux (2) Maliens, un (1)
Libyen et un (1) Gambien, selon les chiffres de TV5 Monde. Si l’on annonce le
renvoi de six (6) des (11) plaignants vers le Togo (source Le Monde), cette
affaire n’a de cesse de ternir l’image du Ghana, qui depuis fort longtemps, est
présenté comme un modèle.
Depuis quelques mois, la politique
anti-migratoire de Donald Trump n'épargne pas les pays du tiers-monde. Des personnes jugées en situation irrégulière, sont de plus en plus traquées et expulsées vers des pays tiers ou ils n'ont jamais vécu. Une situation, qui souvent rime avec frustration.
En Afrique, ils sont au total cinq (5) pays à
conclure un accord avec les États-Unis pour recevoir les migrants expulsés. Il
s’agit notamment : du Rwanda, de l’Eswatini, du Soudan du Sud, de l’Ouganda et
plus récemment du Ghana.
Caleb Akponou
Revueinfo.tg
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