La capitale togolaise, abrite la première édition de la formation des boursiers sur le contrôle des armes légères et de petit calibre. Ouverte lundi 20 octobre 2025, la formation est mise en œuvre par le bureau des affaires de désarmement des Nations Unies (UNODA), à travers son Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement (UNREC).
Durant trois (3) semaines, cette formation regroupe 19 participants, dont 7 femmes, issus de seize (16) pays d’Afrique. Du 20 octobre au 7 novembre 2025, les parties prenantes constituées des corps habillés (police, gendarmerie, douaniers, militaires), des diplomates et fonctionnaires de l’administration seront outillées sur le marquage, l’enregistrement et la gestion des stocks.Des thématiques transversales telles que le
genre, l’engagement des jeunes, la coordination institutionnelle et
l’intégration du contrôle des armes dans les cadres de paix et de sécurité
seront également abordées.
Pour Anselme Nahmtate Yabouri, directeur des
affaires de désarmement à l’UNREC, il s’agit d’un nouveau programme mis en
place pour renforcer les capacités des experts en matière de contrôle des armes
et de désarmement.
« Il est de bon ton que pour le démarrage de ce
programme, Lomé accueille cette formation parce qu’elle accueille le siège de
l’UNREC, basé depuis 1986. Nous remercions le gouvernement d’avoir accepté la
toute première formation destinée au personnel en uniforme, aux diplomates et
au personnel de l’administration », a-t-il mentionné.
Sur les trois semaines de formation, deux (2)
semaines se tiendront à Lomé et une (1) semaine à Ouidah au Bénin.
Pour Coumba Dieng Sow, coordonnatrice résidente
des Nations Unies au Togo, cette initiative traduit l’esprit de partenariat
entre l’Union africaine et les Nations Unies pour promouvoir la paix et la
sécurité.
Ouvrant les travaux au nom du chef d’état-major
général des FAT, le général de brigade Mamah Agnidoufey n’a pas manqué de
revenir sur les engagements du Togo pour la paix.
« Sous la direction du leadership de Monsieur le
président du Conseil, chef suprême des armées, le Togo renforce sa sécurité et
sa stratégie nationale articulant l’action gouvernementale autour du
développement régional et de la gouvernance locale. Dans cet esprit, l’État
s’attache à renforcer la résilience des communautés vulnérables à travers des
initiatives telles que le programme d’urgence de renforcement et de la
résilience (PURSS) dans la région des Savanes qui soutient les infrastructures
rurales et la cohésion sociale », a-t-il mentionné.
Aussi a-t-il réitéré l’engagement du gouvernement
à soutenir toutes les initiatives qui visent à promouvoir la paix et la
sécurité.
Outre le général de brigade Mamah Agnidoufey, la coordinatrice résidente des Nations au Togo, Coumba Dieng Sow, l’ouverture de la formation a également connu d’autres interventions. C’est le cas d’Adedeji Ebo, directeur et adjoint de la Haute Représentante pour les affaires de désarmement, et de Jocelyne Nahimana, cheffe de section RSS/DDR, département des affaires politiques, de la paix et de la sécurité de l’Union africaine.
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